conclusion
Ressources pour le DD, all in English. www.teachinggreen.eu www.geelearning.eu www.lessonsfromnature.org gapminder
12 avril 2024
Dernière matinée de travail pour mieux diffuser les Green practices et pour inspirer tant les enseignants que les élèves. Nous démarrons par une activité de groupe que l’on doit réaliser sans parler. Des stratégies qui se dessinent par participant au fur et à mesure des 4 parties. Ce jeu simple et ludique réalisable avec nos élèves permet de faire une comparaison avec un accès commun à des ressources limitées. Après débute la présentation d’Imrich Jakab. Il nous montre par l’exemple qu’il faut d’abord donner du sens à un projet avant de l’entamer avec les élèves pour qu’ils s’y investissent en sachant pourquoi ils le font. C’est édifiant. Enfin un travail de groupe clôt ces échanges denses et riches. Nous répondons ensemble à 4 questions. Comment faire pour que les actions entreprises dans notre projet Erasmus ne s’éteignent pas avec lui ? Quels sont les obstacles que l’on rencontre au début d’un projet ? Qu’avons-nous appris de nouveau dans ce séminaire ? Qu’est-ce qui se fait déjà comme projet durable dans les écoles ? Nous saluons la préparation excellente de l’agence slovaque et l’enthousiasme des participants.
11 avril 2024
Journée très riche commençant par deux présentations sur les pratiques durables, d’abord une présentation d’un travail hispano slovaque, présenté par Juan Diego López Giraldo. Il nous a expliqué ses divers partenariats avec des associations et des ONG, notamment un travail de protection des hippocampes dans la région de Murcia. Ensuite, l’agence slovaque nous a présenté toutes les améliorations en matière d’économie et de développement durable, effectuées petit à petit depuis sa création. Leur mot d’ordre est « don’t try to be perfect ». Pourtant l’agence a une réelle volonté de protection de l’environnement, de consommation locale. Les cadeaux qui sont offerts aux participants sont proposés mais pas forcément remis par exemple. L’impression des papiers est réduite au minimum et la réutilisation est optimisée, comme le fait de donner tout ce qui ne sert plus. Les papiers peuvent être ainsi donnés dans des garderies, qui les réutilisent pour les enfants qui en consomment beaucoup pour dessiner. Enfin, Adriana nous présente des pratiques durables et des outils pour les professeurs et les élèves qu’elle fabrique et qu’elle met à disposition en anglais sur divers sites internet qu’elle nous présente. Les ressources sont nombreuses et très ludiques. Nous essayons notamment le jeu de se mettre à la place d’une ressource, d’un animal, d’une plante en voie de disparition et d’écrire une devinette type « Qui suis-je ? »
L’après-midi est consacrée à un travail dans l’écocentre de Kamzik. Nous constituons trois équipes et dans la première, d’abord nous mesurons la taille des arbres pour pratiquer des sciences participatives réutilisables avec les élèves. Ensuite nous assistons à un exposé sur comment inspirer les élèves et les rendre acteurs dans le développement durable, avec pour exemple la sauvegarde d’une espèce d’orchidée locale, menacée par certaines plantes invasives venues du Canada. Puis nous travaillons sur un atelier visant à nous mettre à la place d’un arbre comme il est proposé aux enfants de le faire, et nous posons des questions en se mettant du point de vue de l’arbre tout en devant le dessiner.
Enfin, nous faisons un tour de Bratislava en petit train pour bénéficier d’informations historiques en anglais, avant de dîner dans l’enceinte fortifiée plombant la ville.
10 avril 2024
Bertran de Born peut s’enorgueillir de faire partie des 4 établissements français pour lesquels l’agence française a sélectionné un participant.
Trajet effectué : Périgueux Limoges Paris Vienne Bratislava. Un jour et demi de transit en 3 trains, un RER et un avion. Pour la première journée, les participants attendus à 17h ont été réunis dans une grande salle pour une introduction par la Présidente de l’agence slovaque. Alexandra appelée Sacha, nous a rappelé la prégnance du changement climatique et la nécessité d’en être conscient tout en restant positif et en recherche de solutions actives à petits ou à grande échelle. Le but est que les participants ressortent avec de nouvelles idées à partager dans leur établissement mais aussi avec de potentiels nouveaux partenaires européens. Nous avons ensuite fait un speed meeting, très intéressant et amusant qui pourra être réutilisé dans les accueils d’élèves. Enfin nous avons pris un dîner tous ensemble autour de grandes tables. Bratislava est une petite ville que l’on peut parcourir très facilement à pied, donc j’ai fait une petite balade vespérale sous un ciel bleu nuit bien plus tôt qu’en France.