Demain c’est le départ de nos élèves pour Ratisbonne et depuis quelques jours, de la Dordogne au Danube, c’est « Vorfreude » !
Lundi 29 avril En route pour rencontrer nos partenaires. Rendez vous était donné à la gare ce matin à 7h00. Le trajet se passe sans difficulté. Trains à l’heure et groupe très organisé, les élèves ont su suivre le rythme, y compris celui des parisiens dans le métro. Nous approchons de la frontiere et les carnets de séjours ont déjà été ouverts pour calculer l’empreinte carbone de notre trajet.
Article rédigé par Louane : Que peuvent faire 19 élèves de 14 ans de 7h du matin à 21h30 ? Passer 14h30 dans des trains et des gares ? Calculer leur empreinte carbone ? Mais pour quelle raison ? Il s’agit de 19 élèves de 4e du collège Bertran de Born dont certains sont éco D. Ils participent au 3e échange Erasmus E3D ( établissements en démarche de développement durable). Nous faisons ce voyage en train parce que pour faire 1600km nous produisons 10kg de CO2 alors qu’en avion nous produirions 248kg de CO2 ! Pendant ce long trajet nous avons joué aux cartes et un peu avec notre téléphone, on a lu, dessiné, parlé entre nous et avec les adultes et complété aussi les 3 premières pages de nos carnets. Le train est mieux car à 19 on aurait besoin de plusieurs voitures et qu’avec le bus on produit davantage de CO2. Le voyage est un peu long et nous sommes impatients d’arriver et de rencontrer nos correspondants !
Mardi 30 avril Réveil matinal et journée riche aujourd’hui en découvertes : de la Realschule et de la mairie, des cours, un rallye et une visite de Regensburg !
Article de Anna, Jeanne, Pauline F et Roxane sur la découverte de la Realschule* En arrivant dans la Realschule nous avons découvert avec ravissement des panneaux d’accueil avec nos prénoms et des mots charmants, le drapeaux de l’union européenne pour annoncer à toute la communauté scolaire notre arrivée. Le bâtiment en bois et métal de la Realschule est végétalisé et moderne (photos). Il y a un système de rafraichissement de l’air grâce a un petit canal qui fait le tour de tout le bâtiment (photos). On y entend des grenouilles (son). Lorsqu’on rentre dans cette bâtisse nous pouvons admirer un immense hall qui accueille environ 900 élèves par jour. Il y a un kiosque de nourriture où les élèves peuvent acheter ce qui leur plaît à la récréation car ils déjeunent peu le matin. Nous pouvons aussi remarquer l’absence de surveillants (sans qu’il y ait de débordements. Le bâtiment est très clair avec d’immenses baies vitrées laissant passer les rayons du soleil. Les toits sont végétalisés et couverts de fleurs. Nous avons ensuite été répartis dans des classes. Nous pouvons observer la propreté du bâtiment. Le comportement des élèves est moins strict qu’en France, les élèves prennent la parole spontanément et peuvent parlent entre eux. Quand il y a un souci de comportement (mais c’est rare), le professeur sort avec l’élève et lui explique ce qui ne va pas. *Petite note simplifiée sur le système scolaire en Allemagne. Les enfants entrent à l’école à 6 ans (Grundschule ou école primaire). Ils sont ensuite orientés à 10 ans vers une école secondaire (Realschule après laquelle on peut rejoindre le gymnasium après la classe 10 ou bien aller en lycée pro) ou le collège/lycée Gymnasium (où on peut passer l’équivalent du Bac, c’est l’Abitur). Ce qui distingue les écoles sont les enseignements plus ou moins ouverts sur la professionnalisation et surtout les activités extra scolaires. Notre Realschule offre beaucoup d’enseignements et d’activités !
Article de Joshua et Timothée à propos de la mairie. Mardi 30 avril nous avons été accueillis par Herr Stadler, le maire de la ville de Neutraubling. C’est une ville de 13000 habitants dans la zone peri-urbaine de Ratisbonne. La ville compte 90 nationalités différentes, c’est une ville commerçante et industrilelle avec les entreprises BMW, Continentale, Osram, Siemens, Bosh, AEG. La ville à été bâtie en 1951. Pendant la Seconde Guerre Mondiale il y avait une usine aéronautique militaire Messerschmtitt et une autre d’obus. Nous avons pu voir une de ces bombes désamorcées. Les usines ont été bombardees pendans la Seconde Guerre Mondiale. L’hôtel de ville se situe au centre, le bâtiment est récent et construit en bois, il est constitué de plusieurs salles, la salle principale est celle des conférences avec des tables en cercle, le maire est élu pour 6 ans et il se réuni avec les 24 conseillers municipaux une à deux fois par mois, il y a des conservateurs, des sans-etiquettes, des Verts et des socialistes. Dans la mairie il n’y a pas de drapeau allemand mais le blason de la ville. Le maire ne porte pas une écharpe mais un grand collier en laiton avec les écussons de toutes les villes dont sont originaires les réfugiés de la Seconde Guerre Mondiale qui sont venus vivre à Neutraubling. L’accueil du maire était chaleureux et nous avons pu poser de nombreuses questions.
Article de Emma et Pauline P Parlons nourriture et parlons bien… En Allemagne, le petit déjeuner est surtout salé. Les bretzel sont moelleux mais je les ai trouvés plus salés qu’en France. Au restaurant et à la cantine, il n’y a pas de pain. Les correspondants allemands déjeunent peu le matin (nous nous levons tôt) mais ils mangent du pain avec du fromage et de la charcuterie à 10 heures et plutôt de la nourriture salée même s’ils aiment les donuts au chocolat !. A la cantine de la Realschule à midi, on a eu plusieurs choix de plats avec dessert et beaucoup d’élèves ont pris des galettes aux pommes de terre et fromage et les ont trouvées bonnes.. Le soir au restaurant, de nombreux correspondants et élèves ont pris 4 saucisses avec de la choucroute. La choucroute était très bonne et les saucisses aussi ; il y avait juste la sauce à la moutarde dont le goût était différent de celui de la moutarde française, plus sucré. Au restaurant, les verres en Allemagne ne sont pas comme ceux que nous avons en France ; pour le Coca on ne nous donne pas la canette, ils est servi dans un grand verre (on dirait des verres pour mettre la bière 🍺). Dans les familles, on sert de la salade dans un petit bol à part, à côté du plat principal.
Article d’Adèle et Louise L Cet après-midi, nous avons visité Regensbourg ! Pour commencer nous avons pu examiner la façade de la cathédrale St-Pierre, protecteur de la ville avec ses clés du paradis (présentes sur le blason de la ville). Nous avons continué avec une visite de la ville avec notre guide Béatrice qui est une française qui vit depuis 20 ans à Regensbourg. Elle nous raconté l’histoire de cette ville qui a été fondée à l’époque romaine. Ratisbonne signifie « muraille » et « fondation » (ville fondée sur des murailles). Cette ville est devenue très importante et riche au Moyen-âge avec le commerce du Danube. Les familles patriciennes construisaient des tours pour monter leur puissance. Petits detours dans les rues médiévales si fraîches (27° cet après midi). Pour finir nous nous avons dîné ans un Bigarten au bord du fleuve. Au menu stück (saucisses), spätzle et glaces plutôt que de la bière…
Mercredi 1er mai Excursion Article de Léon et Julien Aujourd’hui nous avons découvert le un parc national de Bavière qui fait partie des plus grands parcs d’Europe car il s’étend aussi en République Tchèque. Dans ce parc il y a des chevaux de Prjevalsky (photos), des aurochs (photos), des lynx et des loups. Au début de la visite du parc, le guide nous a parlé des arbres et des maladies qu’ils pouvaient avoir. Face à ces maladies la première réaction est de couper les arbres malades mais maintenant on a compris que le forêt se régénère. Grâce à des photos, nous avons vu qu’en 12 ans, la forêt a retrouvé sa « santé » (BD à lire au CDI de la cité scolaire : « Dans la forêt »). Le guide nous a expliqué comment trouver l’âge d’un arbre. Il nous a dit que certains champignons qui poussent sur les troncs des arbres pouvaient servir pour faire des vêtements (un sorte de cuir végétal) ou pour faire du feu (préhistoire). Le guide nous a expliqué que tout d’abord, les racines absorbent l’eau et les sels minéraux ce qui constitue la sève. Cette sève se déplace jusqu’aux feuilles où elles absorbent le dioxyde de carbone ainsi que la lumière. Ensuite, les feuilles rejettent de l’oxygène et changent l’eau et le CO2 en glucose. Le glucose nourrit ainsi l’arbre et lui fournit de l’énergie.Nous avons observé un bouleau de près de 40 ans (il peut vivre une centaine d’années) et qui absorbe 600 litres d’eau par jour et produit de l’oxygène pour 20 personnes. Pour savoir combien il absorbe de CO2, cela dépend de sa taille surtout ; ce bouleau absorbe environ 25kg de CO2 par an. Nous avons alors touché et senti des branches d’épicéa. Puis nous sommes partis à la découverte des aurochs et les chevaux. Cette espèce d’aurochs qui avait disparu d’Allemagne a été sélectionnée à partir d’aurochs de Pologne. Puis après le guide nous a parlé des meutes de loups qui sont protégés dans ce parc ; il y en a six en tout et chaque meute a un territoire qui ne se confondent pas : un loup ne peut circuler dans le territoire d’une autre meute. Les lynx ne vivent pas en meutes, ce sont des solitaires. Ils dorment la journée et chassent la nuit donc nous n’avons pas pu les voir. Enfin, nous avions été dans un bâtiment pour manger et acheter des souvenirs dans la boutique. Après avoir mangé, nous avons regardé un film d’images qui nous montre plusieurs lieux du parc. Dans ce parc il y a 14000 espèces donc la biodiversité est très riche. C’est une chance pou nous d’avoir pu le visiter, en plus sous un soleil et un magnifique ciel bleu !
Article de Justine et Louise AB Le parc national de la forêt de Bavière, situé à la frontière de la République tchèque, est le plus grand d’Europe et 75 % de sa surface n’est pas affectée par l’homme. Nousy avons vu une race spéciale d’aurochs et de chevaux. A midi, nous avons mangé dans le bâtiment qui est également le musée du parc. Nous avons vu un film en 3D assez drôle sur les animaux et la végétation du parc, animaux et végétaux se déployaient devant nous et avec la 3D et nos lunettes nous avions l’impression de les toucher. Nous avons repris le bus pour se rendre au Walhalla, qui est un temple du 19è siècle (photos). Pour finir nous avons pique-niqué avec nos correspondants et leurs familles. C’était « magnifique » et incroyable (a dit Julien). Ils avaient amené des spécialités allemandes, comme des grands bretzels garnis avec plein de bonne choses ! Nous avions un temps magnifique et une vue exceptionnelle sur le Danube (photos).
Jeudi 2 mai des cours et visite d’un musée Article de Darya et Nina Cet après-midi, après les cours qui se terminent à 13h. nous sommes allés à Regensburg dans un musée interactif sur l’environnement. D’abord on a commencé par un petit défi de 20 minutes dont le concept était de construire la tour la plus haute avec au bout de celle-ci un marshmallow, en utilisant 20 petits bâtonnets, un bout de scotch d’un mètre et une longue ficelle (photos). Pour continuer, nous avons participé en binômes à des petits jeux ludiques et « apprenants » disponibles dans ce musée ; et nous avons également résolu des énigmes interactives sur nos téléphones. Les groupes mixtes, correspondants franco-allemands ensemble, ont été enthousiasmés par ces jeux dont le but était de comprendre notre impact sur notre planète.
Vendredi 3 mai Des cours, les premiers secours et un peu d’upcycling Présentation des premiers secours - Article de Adèle, Anna, Jeanne Louise AB et Louise L et Nina La professeur qui s’occupe des premiers secours nous a expliqué le fonctionnement de ce dispositif. Il y 15 élèves de notre âge dans l’école qui s’y investissent. Ce sont les membres du SMV (élèves avec responsabilité. Ils ont beaucoup d’heures de formation pour assurer leurs missions. L’enseignante nous a montré un film qui mettait en scène ces élèves en situation d’urgence et nous avons à notre tour essayé de nous entraîner sur un mannequin. En cas d’urgence la secrétaire lance un message au micro qui alerte les 3 élèves qui sont au planning. Ce sont ces élèves qui s’occupent d’aider les personnes, de leur sauver la vie. Ce n’est qu’en cas d’extrême urgence qu’ils appellent les pompiers. Nous souhaiterions vraiment que ce dispositif existe dans notre collège. Cela a du sens pour nous car nous avons passé le PSC1. Avoir la possibilité de pratiquer ce que nous avons appris nous motive.
Samedi 4 mai. Tristesse car nous quittons les correspondants.